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INTRODUCTION

GREC

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es mots n’a réellement pénétré dans Tusage général
l’emploi de tel ou tel d’entre eux

lans notre langue ne relève que de la fantaisie des archéologues ^ En revanche, baragouin, njou, dia, sont incontestablement français : mais qu’ils soient réellement empruntés au )as breton, voilà qui est loin d’être assuré. §5.

Grec.

Le latin a beaucoup emprunté au grec. Longtemps avant l’ère chrétienne, les relations îommerciales ou politiques introduisirent dans la langue latine un certain nombre de mots

recs qui s’y incorporèrent rapidement. Plus tard, la culture littéraire en fit naturaliser un

)ien plus grand nombre. Enfin le christianisme, à son tour, versa dans le vocabulaire de louveaux termes religieux. Assurément beaucoup des mots venus du grec restèrent en quel- [ue sorte à la surface de la langue latine, sans pénétrer jusqu’à la couche populaire. Toutebis le nombre de ceux qui furent incorporés au latin vulgaire est assez considérable. On

!n pourra juger par la liste suivante, où nous avons réuni à peu près tous les mots grecs qui 
e retrouvent dans le français actuel et qui, transmis par le latin, ont régulièrement passé

)ar toutes les phases de la formation populaire^ : SdtjiavTa,