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TRAITÉ DE LA FORMATION DE LA LANGUE FRANÇAISE

xapiSeisov,

rxp ioe :Qov, paradisum, riaep : piper. T.ioÔ : perdicem, épxri, perca, éipx, petra, T.erpoei)• :vov, petrosilium, lao•+, pisum, r. :rrix :ov, pittacium, a),i.iavov, platanum, r.68 :ov, podium, o),érouç, polypum, op?ôpx, purpura, ~pre6ére9o„ presbyler, ru i6x, pyxida, ' buxida, aô ;ov, buxum, Fuxivr, runcina, 'rucina, Fôrr~, rata, iyμx, stigma, 'salma, aixxov, saccum, apxd .xyov, sarcophagum, ar,rlx, sepia, DE LA LANGUE FRANÇAISE a :xepz, sicera, cidre. civxr. :, sinapem, sanve. ax2aμ6v, scalmum, échaume. cx6aeaov, scopulum, écueil. cμipzrôov, smaragdum, émeraude. cai6r„ spatha, épée. ariai.ov, 'spasm(are), pâmer. cyoar,, schola, école. Ti).a' ov, talentum, talent. reaeVetov, teloneum, tonlieu. rpl?ua).ov, 'trifolum, trèfle. rp6aov, 'trop(are), trouver. oiazyyz, phalanga,'palanca, palanche. çxvrzatz, ' pantasi(are), pantoiser. 4, pd7 :ov, Phrygium,'frisium (or)froi. ya :pi?u).)ov, chaerefolium, cerfeuil. yxpix :ov, 'characizun, (é)chalas. yop&F„ chorda, • corde. yop6v, c/zorum, choeur. 42, bora, heure. parvis. poivre . . perdrix. perche (poisson). pierre. persil. pois. (ra)petass(er). plane (arbre). puy. pieuvre. pourpre. prêtre. boite. buis. rouanne. rue (plante). somme (bête de). sac. cercueil. seiche. Le français connaît encore d'autres mots, que l'on ne peut rattacher à la formation savante proprement dite, pour lesquels l'origine grecque est manifeste. Mais, comparés à ceux que nous venons de passer en revue, ils se trahissent comme des emprunts postérieurs faits par la langue commune à la langue des savants . Nous nous bornerons à citer : évangile, evangelium, eôxyra :ov. flamme (lancette), phlebotomus, p),e6or6μo ;. germandrée, chamaedrya, yaμi :Ôpux. grammaire , gri- granzmatica, ypxμ ;Axr :xii . moire, greffe, graphium, ypx ;p iov. horloge, horologium, wpo).6y :ov. migraine, hernicrania, i μ :xpxvfz. orgue, organum, êpyavov. paroisse, parochia, zxpo :xx. pouacre, podayer, aoêxyp6ç. réglisse, liquiritia, yaurupFi;x. rime, rhyth+nus, Fu6μiç. Quelques mots grecs paraissent avoir passé en français, non par les livres et par l'intermédiaire du latin, mais directement, par suite des relations commerciales entretenues par notre pays avec Constantinople, surtout depuis Charlemagne et pendant les croisades. Dans ce cas, il est vrai, c'est souvent l'italien, le provençal et mème d'autres langues étrangères qui letir ont servi de véhicule . Nous citerons : aspre (monnaie), céleri, émeri, galée, mandille, riz, avanie, chaland, endive, galère, moustache, prame', besant, chiourme, étrope, ganache, nocher, timbre, boutique, civette, falot (lanterne), golfe . page (subst .masc .), trucheman, braquemart, drogman, fanal, gouffre, police (contrat), velanède. caloyer, Enfin mentionnons quelques mots empruntés au grec moderne à la suite des événements mémorables qui ont amené la création du royaume de Grèce, comme clephte, palikare, philhellène et romaique, que l'Académie française a admis dans son Dictionnaire. § 6. - Germanique (allemand ancien). Aussi haut que nous puissions remonter dans les textes historiques relatifs à notre pays, nous y voyons que les Gaulois avaient pour voisins au nord-est, de l'autre côté du Rhin, des peuplades germaniques . Ce voisinage a pu, dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, introduire dans le latin parlé en Gaule quelques mots venus de l'autre côté du Rhin. Mais l'apport germanique se réduirait sans doute à bien peu de chose, s'il ne s'était produit, au commencement du v e siècle, un fait historique d'une importance capitale sur les 1 . Cf. p . 17, n . 1.