avec soin par lui, qui produisit à la longue toutes les riches plantations des Antilles. Que de richesse et de bien-être dans ce seul arbuste confié aux soins d’un homme intelligent ! Pourquoi faut-il qu’aujourd’hui la négligence et la paresse des planteurs laissent dépérir cette plante précieuse au point qu’elle ne tardera pas à disparaître complètement de la Martinique ?
L’auteur du mal, qu’une longue incurie a rendu presque irrémédiable, est un simple puceron, qu’à l’origine il eût peut-être été facile de combattre victorieusement. On a bien fait quelques tentatives, mais comme on n’a pas remporté du premier coup un succès éclatant, on a tout abandonné ; et on a préféré se livrer exclusivement à la culture de la canne à sucre, peut-être à cause de l’espèce d’idée aristocratique qui s’attache là-bas au titre de sucrier.
Le café Martinique continue à jouir à Paris et dans le monde entier d’une réputation hors