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Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/189

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JHUMANISME 169 qualités plus persunnelles, en cumpusant suit de cuurtes pieces d’un tuur familier uu épigrammatique, a la maniere d'Hurace uu de Martial, suit des élégies amuureuses, dans le style d’Ovide, de Catulle uu de Pruperce, nun sans quelques réminiscences de Pétrarque. Deux,d’entre eux unt méme su faire prcuve, cn latin, d’un véritable tempérament puétique;_ce sunt Giuvianu Puntanu et le Pulitien. Ce dern1r uccupera dans lc chapitre suivant une place trup impurtante puur qu'il suit nécessaire d’insister beaucuup ici sur sun rule comme humaniste; il faut cependant rappeler que cet infatigable interprete des classiques ne se livra pas tuujuurs a des travaux aussi séveres que la traductiun de l’1liade, entreprise B1 quinze ans : il tuurna en latin d’aimables et fines puésies, et cumpusa meme des épigrammes en grec. Si le charme de ces pieces réside surtuut dans un style a la fuis ingé- nieux et naturel, plus que dans la pensée, certaines élégies du Pulitien, dunt une tuut au muins, sur la murt d’Albiera degli Albizzi, est restée célébre, pussédent une valeur plus haute, grace a l’heureuse adaptatiun de la furme classique a l’expressiun de sentiments vrais. En latin, cumme dans ses trup cuurtes wuvres italiennes, le Pulitien a eu le privilege de savuir faire entendre des accents persunnels a travers une série presque ininter- rumpue de réxniniscences. Ombrien de naissance, luais Napulitain d°aduptiun, Giuvianu Puntand (1426-1503), n’a jarrlais épruuvé le besuin de manier en vers d’autre langue que celle de Catulle et de Pruperce; le latin suffit 51 tuus ses besuins. Est-ce parce qu’il sait exeellemment le plier aux muindres caprices de sun imagination, uu parce que sa pensée a d’elle-meme le tuur paien et vuluptueux, dunt la puésié latine uffrait des inudeles accumplis? Le fait est que,