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Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/214

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194 LITTERATURE rmtiimux dresss psrsonnifiée, et il s’exposs in plus d’une raillerie méritée : Turpin, sho mai non ments di regions, In sotals atm il ehiama un babions *. Angelique, véritable protagonists ds tout le poems et création originals de Boiardo, sst, avec son irrésistible bsauté, ls type de la femme coqustte, adroims, snjoleuse et changeants. Tous ccs caractsrss sont profondémsnt humains, (insment obssrvés par un psychologue désabusé, a qui son sxpérisncs a snssigné que l’:unour n’sst qu`illu· sion. Et in combisn d’autrcs psrsonnagss n`a-t-il pas su prétsr uns physionomis intéressants? C°est Roger, flsur ds courtoisis st de grass juvénils, c’sst Brunsllo Yagils et hardi volsur, st sncors ls plaisant Astolfo, Brandia— niante et Marfisa, les vierges guerriérss, st plus ds vingt autres, dont Boiardo a peuplé les 69 chants de son poems. ' Ls succés du Roland amoureu.2: fut considérabls, st son action sur la poésis narrativs immédiats. On peut la vérifier déjh dans un poéms in psu prés contsmporain st bsaucoup moins original, le Mambriana, de Francesco Bello, surnommé l’Aveugls ds Ferrare; mais surtout l’muvrs la plus brillants de la Hsnaissancs au xv1• siscls, l'OrZando furioso do l’Ari0sts, ns sera guérs qu’uns con· tinuation de Vlnnczmorato. Car Boiardo laissa son poems inachcvé : ilcn avait terminé deux partiss sn 1482, ct tra- vailluit in ln troisiéms, lorsqus la descsnts de Charles VIII en Italic (1494} lui Ht tombcr la plume des mains. La 1. Partelll, c. xix, st. 50. 1 Turpin (Yhistoriou imaginairo snr lo compte duquel les auteurs de poémes chsvalsresques msttent libéralo- mont toutos lss nuivetés ou les nialices do lsura récits), qui ns ment jamais, dit Iqifsn agissunt ainsi (avec imp ds discrétionj il so conduisit comms un serm. n