Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/405

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

L1 LITTl%RATURB menace BT mvrioxatx 385 était devenu le grand poete tragique de son siecle, l’ap6tre passionné de l’afl`ranchissement politique et moral de l’Italie. Il y a une incontestable grandeur dans cette naive apologie, que releve le ton cinglant et impé- rieux du grand seigneur, habitué a le prendre de haut avec ses interlocuteurs, et de leur imposer le respect par le seul accent, net et tranchant, de sa voix. La haine des tyraus et la glorilication de la volonté, voila done ce qu’Aliieri a légué aux générations qui l°0nt immédiatement suivi. Aucune lecon ne devait étre plus opportune, et ue fut plus Edélement suivie. Aussi n°est- il pas surprenant que son souvenir ait été l’objet d’un véritable culte. Sous l’idole, la critique a tout récemment retrouvé l`homme, avec ses petitesses et ses inconséj quenccs; mais la place qu’AlHeri occupe dans le mnuve-_ ment d’idées et de sentiments d’0l1 allait sortir la nation italienne indépendante, n’en est pas diminuée. iirrhnvunr rvnunnm. 25