Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/432

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415 LITTIZRATURE ITALIENNE nouvellas luttes que par un rctour plain dc fervaur aux traditions d’un passé gloriaux : ce furent las classiques. Les autres, las romantiques, révaiant une poésia plus vivante et plus moderna, plus en rapport avec l’ame du peuple at sas croyances, plus vraie quant a l’inspiration, plus variée, plus souple et plus libre d’alluras quant a la forma. La signal de la lutte fut donné a Milan, en 1816, par un écrit de Giovanni Berchat ’ (1783-1851) intitulé Lettera semiseria di Grisostomo sur daux ballades de Burger, Léncre at le Chasseur sauvage. Un groupe d°écrivains et de nobles milanais lcttrés, la comte Luigi Porro-Lam- bertenghi, Fadarico Confalonieri, qui davait durament axpier par la prison et l’exil sa participation aux conspi- rations de 1821, la marquis Ennio Quirino Visconti, Gio- vanni Torti (1774-1852), éléva de Parini et auteur de quatre courts poémes, ou a Sermoni n Sulla pcesia (1818) qui peuvent étre considérés comma un second manifesto da la nouvelle école, Romagnosi, Gioia (voir p. 408), se joignirent a Barchét pour défendra leurs idées dans uu journal bi-habdomadaire, il Conciliatore (1818-1819), dont le principal rédactour fut Silvio Pellico dc Saluces (1789- 1854). Pellico était déja l’autaur applaudi d’une tragédia a la maniére d’Alfieri, Francesca da Rimini (1815), qui parait aujourd`hui assaz faible, mais dont le succés ne se démantit pas durant toute la période révolution— naire; comme Confaloniari, il fut arraté an 1820, s’en• tendit condamnar a mort an qualité de conspirataur affilié aux << Carbonari », et sa peina fut commuée an celle d`amprisonnement. Des piombi de Vonise il passa dans las cachots du Spialberg en Moravie; et da la, libéré 1. N6 h Milan, d'u¤• famillo originairo da Nantnm