Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/479

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LA LI'I"I‘éRA'I`URE mz LA RIZIVOLUTION ITALIENNE 459 l’art. Le principe cher A Parini, A Foscolo, A Manzoni, suivant lequel la littérature doit se proposer un but immédiatement utile, un profit positil`, est poussé jusqu’a l’exagération. Le souci de la forme et de la beauté en souH`re. Au lendemain de la premiére édition des Fiancés, aprés la mort de Leopardi, on se trouve presque exclusivement en présence d’improvisations souvent brillantes, mais peu solides, et dont la valeur absolue n’est pas en rapport avec la popularité dont elles ont joui, avec l’action réelle qu’elles ont exercéc sur les contemporains. Il va donc suffire de passer rapidement en revue beaucoup d`cBuvres et beaucoup de noms, dont un petit nombre seulement méritent de retenir l’attention. Pour traiter convenablement cette partie de la littérature ita- lienne, il {audrait retracer en détail l’histoire des cons- pirations, des soulévements populaires et des batailles. Le cadre de ce résumé ne s’y préte pas, et l’on a du se borner A énumérer les écrivains les plus distingués de cette période. I I/agitation de cette époque troublée, impatiente, se prétait mal aux lentes et sereines recherches de la cri- tique historique ou littéraire et de la philologie. Il {aut cependant indiquer la faveur croissante dont jouirent, dans l’Italie révolutionnaire, les études sur l’<euvre et la vie de Dante. Dc 1830 A 1870, les éditions de la Divine Camédie dépassent le chif}`re de deux cents, les commen- taires et les dissertations de toutes sortes pullulent, signés de P. Fraticelli, Br. Bianchi, G. B. Giuliani, G. Bor-