uso LITTIERATURE 1·rA1.11zrm1: glii, G. Rosini, plus connu pour quelques romans histo- riqucs a l’imitation des Fiancés, S. Centofanti, cellegue du précédent i1l’université de Pise et. poete. C. Balbo compose une vie de Dante (1839); le siecle de Dante est évoqué par F. Arrivabene (1830), et les plus belles pages du poete sont présentées comme Esempi di bella acrivere in poesia par Luigi Fornaciari (1826-1850), etc. L’année 1865 oix, pour la premiere fois, l’Italie célébra le centenaire de la uaissance de Dante, donna un nouvel élan, qui ne s’est plus ralenti, aux études sur tout ce qui touche, de pres ou de loin, at la Divine Comédie. Parmi les esprits les plus curieux et les plus solides qui se signalerent dans cette noble émulation, une place a part revient de droit a Niccolo Tommaseo (1802-1874), Dalmate de naissance, Florentin d’adoption, plusieurs fois exilé pour l’ardeur de son patriotisme italian. Ses ouvrages lexicographiques — dictionnaire dcs synonymes (1830) et grand dictionnaire de la langue italienne (1856 et suiv.) — le mettent au premier rang des philo- logues du x1x° siecle, de meme que son recueil de chants populaires corses, toscans, grecs et illyriens (1841) fait de lui un précurseur des études sur le folk-lore. Tra- vailleur infatigable jusqu’a ses dernieres années, malgre la cécité qui Paffligea d’assez bonne heure, il a laissé des ouvrages de eritique littéraire, de politique, de morale et d’éducation, des poésies, et meme un roman historique, il Duca d’Alenc (1837). l./histoire proprement dite requt, vers le meme temps, une impulsion décisive, en Piémont. par la création de la premiere em Deputazione di storia patria » (1833), et a Florence par la fondation de l’Archivi0 atorico italiano (1842), auquel collabora Tommaseo, et dont Gino Cap- poui, le futur historien de la républiquc de Florence,
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