Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/540

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520 L1TTi.aA’ruaE ITALIENNE (IZ cantico dei Carztici, Za Figlia di Jefte). Giovanni Verga (p. 506) a également donné au théatre quelques scenes breves et violentes, tres remarquées. La comédie proprement dite, entre 1880 et 1920 » a ressenti une série d’inlluences contradictoires, d`oi1 résulte beaucoup d’incertitude, de tatonnement et d’ir· régularité. Parmi les auteurs les plus en vue, il convicnt de citer le piémontais Giuseppe Giacosa(18.1·7-1906), qui avait débuté avec le célebre acte en vers la Partitaa sctzcchi (LS71) ; il cultiva le drame historique (Il conte Rosso, 1880), donna Tristi amori (1888), au temps on le u vérisme » était a la mode, et atteigznit son plus grand succes avec Come Ze foglie (1900), s’inspira d’lbsen dans I diritti d0ZZ’ arzima, aborda le thézitre d’idées'avec IZ pid forte (posthume); son oeuvre témoigne de la curio- sité d’un esprit distiugué, qui n’a pas réussi a donner toute sa mesure. On peut en dire autant de Gerolamo Rovetta (1851-1910), romancier fécond et agréable, qui a fourni a la scene quelques pieces heureuses, adroites, teintées de vérisme, dépourvues de profondeur, comme I disonesti(1891), Le due coscienze (1901), Homanticismo (1903). Roberto Bracco (n. 1862) est une des figures les plus en vue parmi les dramaturges italiens ; il a oscillé, lui aussi, entre le vérisme (Don Pietro Caruso, scene de la vie napolitaine dont l’éclatant succes a été du, pour une large part, a un remarquable interprete) et le u theatre de pensée », in la maniere d’lbsen, de llaupt- mann, de Fr. de Curel (Le tragedie delZ’ anima, 1899; Sperduti nel buio, 1901 ; Ilpiccolo santo, publié en 1909 sans étre représenté). Marco Pragh (1862-1929) a rem- porté des succes flatteurs avec Le Vergini (1889) et La moglie ideale (1890). E. A. Butti (1868-1912) 21 porté a la scene des questions de morale, de philosopliie ct dc