Voici les deux sapins ; cônes sombres de fraîcheur à l’entrée du château, ce grand bloc blanc qui s’aperçoit tout au fond, derrière les grilles dorées.
L’allée d’honneur est bordée de géraniums éclatants, comme des cris de joie ! puis des pétunias et d’autres fleurs lourdes et vivaces !
Le petit âne trotte avec ses sonnailles, le courage lui vient à mesure que le chemin diminue. Enfin, le voici devant le perron de marbre, le double perron, près duquel dort un lévrier.
Un valet s’approche complaisant et paternel, Solange descend : toute fragilité et souplesse dans sa robe : « Je suis en retard ? il a prêché longtemps. »
Au trot, libre et léger, petit âne, tu gagnes l’écurie. C’est la troisième porte dans la cour des « communs » ; la première est celle de l’alezan, la deuxième du poney ; la troisième, ô joie : il s’y glisse…, son poil frotte en passant le bois