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Page:Hegel - Système des beaux-arts, t. 1, trad. Bénard, 1860.djvu/210

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de l'idéal de la sculpture.

qui la rend vivante et visible ; aussi ne s’arrête-t-il plus à la simple généralité superficielle des formes. D’un autre côté, quant à leur détermination précise, il ne se contente plus de reproduire les traits de la réalité commune et donnée d’avance.

Parvenir à ce degré est la condition nécessaire pour la naissance de la sculpture idéale.

Ce que nous avons ici à établir sous ce rapport, se ramène aux points de vue suivants :

D’abord, il s’agit de marquer, par opposition aux degrés dont il a été parlé, le caractère général de la forme idéale et ses traits essentiels.

En second lieu, nous devons indiquer les côtés particuliers qui ont une importance réelle dans la manière de représenter le visage, l’habillement, le maintien, etc.

En troisième lieu, la forme idéale n’est pas seulement un type général de la beauté ; elle renferme essentiellement, par le principe de l’individualité qui appartient au véritable idéal, à l’idéal vivant, le côté de la particularité et de la détermination propre ; ce qui fait que le cercle de la sculpture se développe dans un cycle de figures individuelles, de divinités de héros, etc.