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Essai sur la vie

classe qu’il à obligés, nous ne nommerons que MM. de l’Étang, qui n’ont jamais voulu taire les bienfaits qu’ils ont reçus d’Helvétius.

Si ses fermiers essuyoient quelque perte, si l’année n’étoit pas féconde, il leur faisoit d’abord des remises, et souvent leur donnoit de l’argent. Il avoit fixé dans ses terres un chirurgien, homme de mérite. Il avoit établi une pharmacie bien fournie de tout, et dont les remedes étoient distribués à tous ceux qui en avoient besoin. Dès qu’un paysan tomboit malade, il recevoit de la viande, du vin, et tout ce qui convenoit à son état. Helvétius alloit le voir souvent, il le consoloit, il avoit soin qu’il fût bien servi ; quelquefois il le