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d’Helvétius.

Si, dans de telles questions, les jugements précipités de l’ignorance n’entraînent pas souvent une nation aux plus grands malheurs.

Si, conséquemment à ce qu’on vient de dire, l’on ne doit point haine et mépris aux protecteurs de l’ignorance, et généralement à tous ceux qui, s’opposant aux progrès de l’esprit humain, nuisent à la perfection de la législation, par conséquent au bonheur public, uniquement dépendant de la bonté des lois.

On voit dans la section VII que c’est l’excellence des lois, et non, comme quelques uns le prétendent, la pureté du culte religieux, qui peut