peuples, enfin de ce bonheur national que les législateurs et les philosophes se proposent de procurer aux hommes, les premiers par les lois, les seconds par leurs écrits ?
(10) La dépense et la consommation d’hommes occasionnées par le commerce, la navigation, et l’exercice de certains arts, sont, dit-on, très considérables. Cela est fâcheux, mais nécessaire. Il faut, pour la tranquillité d’un pays très peuplé, ou que la dépense en ce genre soit, si je l’ose dire, égale à la recette, ou que l’état prenne, comme en Suisse, le parti de consommer dans des guerres étrangeres le surplus de ses habitants.
(11) On a dit du luxe qu’il augmentait l’industrie du laboureur : on a dit vrai. Le laboureur veut-il faire beaucoup d’échanges ? il est obligé pour cet effet d’améliorer son champ, et d’augmenter sa récolte.
(12) De la somme des impôts mis sur les peuples, une partie est destinée à