imparfaites, cesseroient de l’être, et deviendroient invariables et sacrées.
D. Pourquoi sacrées ?
R. C’est que d’excellentes lois, nécessairement l’œuvre de l’expérience et d’une raison éclairée, sont censées révélées par le ciel lui-même ; c’est que l’observation de telles lois peut être regardée comme le culte le plus agréable à la Divinité, et comme la seule vraie religion ; religion que nulle puissance, et Dieu lui-même, ne peut abolir, parceque le mal répugne à sa nature.
D. Les rois, à cet égard, n’ont-ils pas été quelquefois plus puissants que les dieux ?
R. Parmi les princes, il en est sans doute qui, violant les droits les plus saints de la propriété, ont attenté aux biens, à la vie, à la liberté de leurs sujets. Ils reçurent du ciel la puis-