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CONCLUSION.

je l’ai déja dit, est d’exciter en nous des sensations. Plus elles sont vives, plus l’ouvrage qui les produit paroît beau et sublime (11).

La sensibilité physique est l’homme lui-même, et le principe de tout ce qu’il est. Aussi ses connoissances n’atteignent-elles jamais au-delà de ses sens. Tout ce qui ne leur est pas soumis est inaccessible à son esprit.

À quoi se réduit la science de l’homme ? À deux sortes de connoissances.

L’une est celle des rapports que les objets ont avec lui.

L’autre est celle des rapports des objets entre eux.

Or, qu’est-ce que ces deux sortes de connoissances, sinon deux développements divers de la sensibilité physique ?

Mes concitoyens pourront, d’après