Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/182

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frein aux enfans —. Tant pis s’ils obéissent par ce motif : les pères ont tant d’autres moyens !

Je voudrois pourtant qu’il fût permis de faire des donations, parce que, tandis que je vis, je suis le maître de donner ; mais il faudrait fixer bien l’âge où l’on peut donner, parcequ’il y a un excès de jeunesse et de vieillesse, un état de maladie et de foiblesse, où le bon sens n’existe plus, ou n’existe pas encore, où par conséquent l’homme n’est plus libre. Dans une république bien ordonnée, l’excès dans ce genre n’est pas à craindre. On se marie, on a des enfants. En pareil cas les donations sont rares, once sera la faute des enfants.

CLIII.

La plupart des républiques, tant anciennes que modernes, ne sont pas