Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 2.djvu/200

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Sur les côtes de Coromandel, où les femmes s’affranchissoient par le poison du joug importun de l’hymen, ce fut enfin le même motif qui, par un remede aussi odieux que le mal, engagea le législateur à pourvoir à la sûreté des maris, en forçant les femmes de se brûler sur les tombeaux de leurs époux[1].

    tentât à la pudicité de son prochain. Fra-Paolo, Histoire du concile de Trente, liv. I.

    Il est dit, au dix-septieme canon du concile de Tolede, « que celui qui se contente d’une seule femme, à titre d’épouse ou de concubine, à son choix, ne sera pas rejeté de la communion ». C’étoit apparemment pour mettre la femme mariée à l’abri de toute insulte qu’alors l’église toléroit les concubines.

  1. Les femmes de Mezurado sont brûlées avec leurs époux. Elles demandent