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que les Sarrasins firent d’abord aux chrétiens, que, sous les drapeaux des Omar et des Hali, ces mêmes Sarrasins se firent entre eux, et qui sans doute firent inventer la fable dont se servit un prince de l’Indoustan pour réprimer le zele indiscret d’un iman.

Soumets-toi, lui disoit l’iman, à l’ordre du Très-Haut ; la terre va recevoir sa sainte loi : la victoire marche par-tout devant Omar. Tu vois l’Arabie, la Perse, la Syrie, l’Asie entiere, subjuguée, l’aigle Romaine foulée aux pieds des fideles, et le glaive de la

    scrivent par-tout la bienfaisance et la charité ; à la spiritualité des objets qu’il présente ; à la sublimité de ses motifs ; enfin à la grandeur et à la nature des récompenses qu’il propose. (Note qui ne se trouve ni dans l’édition originale ni dans le manuscrit de l’auteur.)