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que citoyen un devoir de la vengeance : aujourd’hui que le sceptre n’est plus le prix du crime ; que, remis d’un consentement unanime entre les mains des princes, l’amour des peuples l’y conserve ; que la gloire et le bonheur d’une nation, réfléchis sur le souverain, ajoutent à sa grandeur et à sa félicité, quels ennemis de l’humanité, dira-t-on, s’opposent encore aux progrès de la morale ?
Ce ne sont plus les rois, mais deux autres especes d’hommes puissants. Les premiers sont les fanatiques ; et je ne les confonds point avec les hommes vraiment pieux : ceux-ci sont les soutiens des maximes de la religion ; ceux-là en sont les destructeurs : les uns sont amis de[1] l’humanité ; les
- ↑ Ils diraient volontiers aux persécuteurs comme les Scythes à Alexandre : Tu n’es donc pas dieu, puisque tu