Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 4.djvu/203

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blant la faveur d’un regard[1], à-peu-près dans l’attitude de ces bramines qui, les yeux fixés sur le bout de leur nez, attendent la flamme bleue et divine dont le ciel doit l’enluminer, et dont l’apparition doit, selon eux, les élever à la dignité de pagode ?

Quand on voit le mérite ainsi humilié devant un visir sans talent, ou même un vil eunuque, on se rappelle malgré soi la vénération ridicule qu’au Japon l’on a pour les grues, dont on ne prononce jamais le nom que précédé du mot o-thurisama, c’est-à-dire, monseigneur.

  1. Le visir lui-même n’entre qu’en tremblant au divan quand le sultan y est.