taines, en politiques, et en héros ? Sans parler des hommes d’état, quels philosophes ne devoit point produire
campagnes, la nation française ne peut être gaie, puisque la classe des paysans, qui compose à elle seule les deux tiers de la nation, est dans le besoin, et que le besoin n’est jamais gai ; qu’à l’égard même des villes, la nécessité où, dit-on, se trouvoit la police de payer, les jours gras, une partie des mascarades de la porte S.-Antoine n’est point une preuve de la gaieté de l’artisan et du bourgeois ; que l’espionnage peut être utile à la sûreté de Paris, mais que, poussé un peu trop loin, il répand dans les esprits une méfiance absolument contraire à la joie, par l’abus qu’en ont pu faire quelques uns de ceux qui en ont été chargés ; que la jeunesse, en s’interdisant le cabaret, a perdu une partie de cette gaieté qui souvent a besoin d’être animée par le vin ; et qu’enfin la bonne compagnie, en excluant la grosse joie de