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NOTES DE LA SECTION I.

sociétés. Les lois de ces dernieres sont simples, parceque leurs intérêts le sont ; elles sont conformes à l’intérêt du plus grand nombre, parcequ’elles se font du consentement de tous ; elles sont enfin très exactement obervées, parceque le bonheur de chaque individu est attaché à leur observation. C’est le bon sens qui dicte les lois des petites sociétés ; c’est le génie qui dicte celles des grandes. Mais qui put déterminer les hommes à former des sociétés si nombreuses ? Le hasard, l’ignorance des inconvénients attachés à de telles sociétés, enfin le desir de conquérir, la crainte d’être subjugué, etc.

(34) Shaftesbury, dans son Traité de l’enthousiasme, parle d’un évêque qui, ne trouvant point encore dans le catéchisme catholique de quoi satisfaire son insatiable crédulité, se mit encore à croire les contes des fées.

(35) Il en est du papisme comme du despotisme ; l’un et l’autre dévorent le pays où ils s’établissent. Le plus sûr