Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 7.djvu/36

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un sujet aussi sec et aussi sérieux.

J’observerai cependant que si l’on juge des Français par leurs ouvrages, ou ce peuple est moins léger et moins frivole qu’on ne le croit (9), ou l’esprit de ses savants est très différent de l’esprit de la nation. Les idées de ces derniers m’ont paru grandes et élevées. Qu’ils écrivent donc, et soient assurés, malgré les partialités nationales, qu’ils trouveront par-tout de juste appréciateurs de leur mérite. Je ne leur recommande qu’une chose, c’est d’oser quelquefois dédaigner l’estime d’une seule nation, et de se rappeler qu’un esprit vraiment étendu ne s’attache qu’à des sujets intéressants pour tous les peuples.

Celui que je traite est de ce genre.