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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 8.djvu/210

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NOTES DE LA SECTION III.


NOTES.

(1) J’ai connu la sottise et la méchanceté des théologiens : je suis donc forcé de renouveler de temps en temps que je ne regarde point le hasard comme un être, que je n’en fais point un dieu, et que par ce mot je n’entends que « l’enchaînement des effets dont nous n’appercevons pas les causes ». C’est en ce sens qu’on dit du hasard, Il conduit le dé. Cependant tout le monde sait que la maniere de remuer le cornet et de jeter ce dé est la raison suffisante qui fait amener plutôt terne que sonnet.

(2) Permis aux insensés de déclamer sans cesse contre les passions. Sans elles il n’est ni grand artiste, ni grand général, ni grand ministre, ni grand poëte, ni grand philosophe. On n’est point philosophe lorsqu’indifférent au mensonge ou à la vérité on se livre à cette apathie et