Aller au contenu

Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 8.djvu/78

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
75
SECTION II, CHAP. XVII.

considere la fureur avec laquelle ils se sont élevés contre les livres des philosophes, et le silence qu’ils ont gardé sur ceux des jésuites ? En approuvant dans leur assemblée la morale de ces religieux, ou les docteurs la jugeoient saine sans l’avoir examinée (14), (en ce cas quelle opinion avoir de juges si étourdis ?) ou ils la jugeoient saine après l’avoir examinée et reconnue telle, (en ce cas quelle opinion avoir de juges aussi ignorants ?) ou ces docteurs enfin, après l’avoir examinée et l’avoir trouvée mauvaise, l’approuvoient par crainte (15), intérêt, ou ambition, (en ce dernier cas quelle opinion avoir de juges aussi frippons ?)

Ce n’est donc plus aux sorbonnistes à prétendre au titre de moralistes ; ils en ignorent jusqu’aux principes. L’inscription de quelques cadrans solaires, Quod ignoro doceo, Ce que j’en-