et l’autre souple que par un exercice continuel. L’attention ne devient facile que par l’habitude.
Mais on a vu des hommes triompher dans un âge mûr des obstacles qu’une longue inapplication met à l’acquisition des talents.
Un desir excessif de la gloire peut sans doute opérer ce prodige. Mais quel concours, quelle réunion rare de circonstances pour allumer un tel desir ! Doit-on compter sur ce concours, et tout attendre d’un miracle ? Le partie le plus sûr est d’habituer de bonne heure les enfants à la fatigue de l’attention : cette habitude est l’avantage le plus réel qu’on retire maintenant des meilleures études. Mais que faire pour rendre les enfants attentifs ? Qu’ils aient intérêt à l’être. C’est pour cet effet qu’on a quelquefois recours au châtiment (16). La crainte engendre