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SECTION V, CHAP. X.

pire égale à la magnificence des ses palais : le sage en juge autrement. C’est sur cette même magnificence qu’il en mesure la foiblesse. Il ne voit dans le luxe imposant au milieu duquel est assis le despote, que la superbe, la riche et la funebre décoration de la mort ; qu’un catafalque fastueux, au centre duquel est un cadavre froid et sans vie, une cendre inanimée, enfin un fantôme de puissance prêt à disparoître devant l’ennemi qui la méprise. Une grande nation où s’est enfin établi le pouvoir despotique est comparable au chêne que les siecles couronnent. Son tronc majestueux, la grosseur de ses branches, annoncent encore quelle fut sa force et sa grandeur premiere ; il semble être encore le monarque des forêts : mais son véritable état est celui de dépérissement ; ses branches dé-