Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 9.djvu/99

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
96
DE L’HOMME.

ce moyen liées dans la mémoire aux idées de pouvoir et de bonheur ? elles se confondent et n’en forment plus qu’une. Prend-on l’habitude de se les rappeler ensemble ? bientôt il n’est plus possible de les séparer. Cette habitude une fois contractée, on met de l’orgueil à se montrer toujours juste et vertueux ; et rien alors qu’on ne sacrifie à ce noble orgueil.

(34) Dans le gouvernement féodal, quels sont les tyrans du peuple ? Les seigneurs.

(35) En Angleterre, si la mal-honnêteté est dans un grand méprisée des petits, c’est que ces petits, protégés par la loi, n’ont rien à en redouter. Dans tout autres pays, si le vice du grand est au contraire respecté, c’est qu’en lui le vice est armé de puissance, et qu’on peut abhorrer et non mépriser la puissance.

(36) Attila, comme Thamas, se glorifioit d’être le fléau de l’Éternel.

(37) Séditieux et rebelle sont les noms