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Page:Henri Deberly Le Supplice de Phèdre 1926.djvu/21

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LE SUPPLICE DE PHÈDRE

— L’eau était si bonne ! souffla-t-il.

Sa belle-mère, agacée, le fit taire du geste.

— Inutile de partir dans tes sottes répliques ! Retiens ceci, poursuivit-elle, un doigt battant l’air : une fois pour toutes, je te dispense de tes réflexions, tes explications, je m’en moque ! Je te prie de rentrer lorsque je t’appelle… et pas cinq minutes après, sur-le-champ !

L’adolescent baissa la tête sous cette algarade et commença silencieusement à se dévêtir du maillot de laine bleue qui collait à lui.