Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/363

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I DU ROI DE NAVARRE. 353 pieces. Soudain je m’acheminay en ce lieu de la Rochelle pour tas- cher a les secourir et assembler mes troupes, lesquelles j’estime estre assés fortes pour faire un grand echec à Laverdin. Je ne crains sinon que le dict chasteau soit mal pourveu, et qu’il se rende, ne sçachant oint de mes nouvelles. J’a` re rins un des forts, et suis 'our et P Y P J nuict à faire faire des ponts, car l’eau est haulte aux marais. Il l’ust tué hier deux Albanois, et prins deux qui vouloient recognoistre nostre ont. De uis e `e suis ic, 'e n’a couché u’une heure, estant P P qu J J J Y il. tousjours à cheval. Pour le faict de la procedure de la mort de feu mons' le Prince, de plus en plus lion decouvre la mechanceté, et tout du costé que vous peustes juger par ma derniere. Mon ame, tenés- moy en vostre bonne garde, et n’entrés`_iamais en doubte de ma lidelité. Que je sache souvent de vos nouvelles. A Dieu, mon cœur. Vostre esclave vous baise un million de fois les mains. Ce xxjî mars. 1588.-- 22 Mans. ' / Orig. — Arch. royales de Saxe. Copie transmise par M. le ministre d'état, baron Lindenau. Cop. — B. B. Fonds des Cinq-cents de Colbert, Ms. 402. ` ILLUSTBISSIMO PPJNCIPI AC DOMINO CHBISTJANO, ` i DUCI SAXONUE, ETC. ' Illustrissime Princeps, Frater et Consanguinee charissime, Longa ' eorum patientiain quos dudum afllictae Ecclesiae oculi conjecti sunt, ' hostium audaciam magis magisque accendit. Nuper in vicinia vestra ‘ « au TRÈS-ILLUSTRE rames cnmsrunv, nant leur armée pousse ses ravages jus- . DUC DE SAXE, ETC ; qua vos portes. `Votre altesse, instruite «Très illustrePrince, très-cherFrère et comme elle l’est des allaires publiques, Cousin, La longue patience de ceux sur n’ignore pas les grands préparatifs de _ lesquels l'Eglise allligee fixe- depuis long- guerre du duc de Parme. De son côté, le temps ses yeux accroît de jour en jour roi d'Espagne s'occupe, depuis plusieurs l’audace de nos ennemis. Dernièrement années, de l`équipementd’une llotte, prête on les a vus commettre dans vos contrées aujourdhui, nous le savons de source cer- tous les excès de la plus cruelle barbarie, taine, à mettre à la voile. Bien que ses et nous venons d’apprendre que mainte- desseins ne nous soient pas entièrement rsrrnss on nnmn iv.—n. A5