` DE HENRI IV. t 573 de la dicte ville, au duc de Mayenne, comme ils estoient du tout separez du duc de Savoye. Ten eus encores nouvelle et confirmation par les lettres que je vois qui vous ont esté escriptes, qui ne sont pas du tout aux termes qu’elles devroient estre ; mais estant ceste t aflaire conduite de sy bonne main que la vostre, prcns par ce com- mencement bonne augure qu’ils pourroient achever de se remettre ' du tout à leuridebvoir, dont je trouve bon que vous leur donniés _ toute occasion, ar les ratillications ue vous leur ourrés faire ; P et _serois bien a se u’ils a ent conclud cette trefve avec le s' de la il CI Valette, ce qui ne se pouvoit traicter par meilleure intervention que la vostre. - « ~ i - Jlay veu dans vos dictes lettres les nouvelles que vous avies d’Arra- ‘ gon, qui sont conformes à celles que j'en ay dailleurs ; et eusse bien 4 desire qu'ils eussent un peu plus de courage 2. Car celuy qui a tant de soing de nourrir et entretenir la rebellion chez ses voisins, méritoit bien `qu’il en essuyast chez luy un peu davantage. Je croisiqu’il n’a patience que du temps, et que tost ou tard, c’est cbose qui ne luy peut manquer. - - ‘ Quant â nos nouvelles de deçà, il ne s’est, depuis ma derniere des- _ pesche, rien exploicté de remarquable à la campagne, entre les deux i armées. Je suis tousjours à leur teste. avec ma cavallerie, à quatre lieues d’eulx. S'ils font encores un logis en çà, il est inevitable que, deux Jours apres, nous sommes à la bataille. Mais comme Je mets toute mon industrie à les y embarquer, ils employent toute la leur à s’en.excuser ; et vois bien qu'ils n’y viendront, jamais que contre leur _ l vence, où elle avait appelé le duc de Savoie du duc de Savoie. comme on l’a vu ci- pourl’aiderà défendre Aix contre M. de la dessus, elle se sauva à la faveur d'un dé- Valette. Elle vit bientôt les maux que cet— guisement. Elle mourut en 1611. ` appel de Yétranger causait à sa patrie, et “ Voyez sur les rigueurs excessives que pour faire rentrer dans le devoir les par- Philippe II 'exerga contre i’Aragon, à la ties dela Provence révoltées, elle entra en suite de la révolte excitée par Antonio négociations avec le Bol par l'intermé- Perez, Youvrage de M. Mignet que nous diaire de Lesdiguières et du duc de Mont- avons dejà cité. . morency. Arrêtée avec son ûls' par ordi~e‘ ‘
