Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/616

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D I 1 DE HENRI IV. y 587 vous dira que _i’ay resolu de continuer ce siege, duquel fespere avoir bonne yssue, avec l’ayde de Dieu et les forces desquelles la royne d’Angleterre ma bonne sœur, et mess“ des Estats, me secourent. . Je vous prie de pourveoir ce pendant en vostre gouvernement a ce qui sera à faire pour mon service : et je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Nepveu, en sa saincte garde. De Darnetal, ce xxv° mars. E i HENRY, . 1592. — 25 MAas.—II’”°. Imprimé. — Mémoires et correspondance de Duplessis-Mornay, Paris, 182h, i1i 8°, t.- V, p. '2 lili. I A MONSB DU PLESSIS. _ lVlons’ du Plessis, Lomenie ayant esté prins comme il alloit à la Roche Guyon, et mené à Pontoise, le s' de Villeroy luy-a teneu quel- ques pnopos sur llestat des alïaires, pour me les faire entendre ; re- presentant particulierement le danger bien proche de la liaison avec l’Espaignol, -s’il n’y est obvié, laquelle laicte ostera tout moyen de reconciliation, et luy a dict que le cardinal de Gondy y peut ser- ‘ vir ; vers lequel, à cette occasion, j’ay advisé d’envoyer le s' de la Verriere, son cousin, pour voir quelles ouvertures il pourra tirer des moyens qui seroient a-tenir pour empescher le mal eminent, et par- venir à quelque repos : dont je vous ay bien voullu advertir, afin que, si vous njavès veu le dict s’ de Villeroy, comme, par le langage qu’il a teneu au dict Lomenie, il n’en donnoit pas grande opinion, vous teniés tout en surseance, sans plus avant le convier à vostre entreveue, ` attendant que nous saichions, par ce voyage du s' de la Verriere, quel chemin ils y vouldront tenir. Ce pendant je prie Dieu qu'il vous ayt, Mons' du Plessis, en sasaincte garde. Du campdevant Rouen, ce xv° mars 1592. . . - y ` I . 'HENRY.