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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/688

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_ . DE IIENRI lV. 659 au payement des debtes dont nous vous sommes redevables, etles prier en general de’nous voi ;1loir’faire cestoflice de bonneamitié que ' d’attendre avec un peu ide patience 'que nous’nou s soyons remis ven meilleure commodité, comme nous esperons bien tost pouvoir faire, comme aussy sur le faict de lambassadeur que le roy d’Espagne= tient prés de vous, pour vous desbaucbeiide nostre alliance et vous at- tirer à la sienne, et encores qifoultre la dicte lettre "generale, vous aurés esté plus amplement`Ãinl’ormez de nostre intention- par le s' de A Sillery, nostre ambassadeur en’Suisse et auxc dictes trois Ligues Grises, suivantla charge.qu’il en a de nous ; toutesfois, despeschant aussy, à ceimesme effect, le colonel Hartman, et îluy ayant ordonné de vous voir particulierement de nostre part.,: nous l’avons bien aussy voulu accompagner deteste lettre particuliere, pour vous prier`Éd’a— voir considération aux grandes affaires quenous avons eu à suppore ter pendant ceste guerre de `rebellion, esmeue et soustenue parties moyens et artificesduë roy d’Espagne, qui, au lieu de nous assister en ce trouble auquel il doibt par raison estre plus subject que vous, s’en est au contraire voulu prevaloir pour son particulier, violant- les traictez qu’il a avec ceste Couronne, et qu?en celaest la seule cause . . du retardement du payementde vostre debte, dont nous n’avons moindre regret que vous, qui pouvés estre asseurez ; que nous tra- ‘ vaillons incessamment à vous y 'l’aire cependant quelque provision, laquelle .nousÈdesirons et vous prions d’avoir agreable, et de vouloir porter avec un peu de patience que nous la puissions f’aire meil- leuref . . r . ‘ Quant au l’aict' de la legation que le roy d’Espagne vous a faict faire, _pour vous distraire de Talliance. et confederation qui est entre nous et qui a esté sy solemnellement juréeiet, jusques à present, sy sainctement entretenue, nous n’-estimons pas à propos ny necessaire de vous en rien dire, estans tres. asseurez quevous estes trop soigneux . de vostre honneur et de vostre foy pour bransler a si impertinentes propositions qu’il vous a faict faire ; estans au reste assez advertys de . ce qu’il nous veult imputer, de payer mal nos debtes. ll en est bien S3.