Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/106

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
88
LETTRES MISSIVES


sœur, à laquelle vous asseurerés que, selon que jlauray des nouvelles bien certaines de mon cousin le duc de Nevers, que _j’estime encore à Rome, je ne Fauldray deluy en mander. Ce pendant je la supplie de croire que je ne cache rien de tout ce que j’en apprends au s' Ed— monds, son agent auprés de moy. C’est ce que vous aurés de moy pour \ ce coup. Quant est pour vos alïaires et du s' Antonio Perez, j’y ay mis l’ordre tel que vous et luy en aurés contentement I : et à tant je prie Dieu, Mons' de Beauvoir, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Mantes, ce XXI]': jour de janvier 15gZi 1.

HENRY.

i 159lL. — 28 mvviea. Cop. - Bibliothèque M. de Monmerqué, Ms. intitulé 2 Lettres à Fambassadcur du Levant. [A M. DE BREVE.] i~ Mons" de Breves, Depuis les miennes dernieres, qui sont du v°' du present], j’ay reçu la vostre du premier novembre, avec le dupplicata de celle du XVl1° octobre, ou j’ay veu l'opinion que l’on avoit prise par delà, que ma conversion à la religion catholique produiroit beaucoup cl’union entre moy et le roy d’Espagne, pour faire la guerre au Grand Seigneur, et ce que vous avés represente la-dessus à son precepteur, pour luy oster cest ombrage de l’esprit, _comme vous me mandés qu'il en estoit’deme1u é eclaircy et satisfait par les raisons que vous luy avés alleguées ; de quoy j’ay esté bien aise, et desire que s’ofl’rant l’occasion ` de tomber sur ce propos avec luy, ou autres des principaux ministres de delà, vous remonstriés que les raisons et diflerends d’estat qui sont entre ceste Couronne et celle `d’Espagne n’0nt permis telle union, du ' C temps des Roys mes predecesseurs, combien qu’ils tissent profession ‘ Cette lettre était écrite en chiffres. i r i _ _ i Cette lettre-là ne nous est poîntparve- semblable à celle, de même date, à_M. de nue ; mais il est très-probable qu'elle était Maisse ; qu`0n peut voir ci dessus.