DE HENRI IV. lill?" I et garder longuement et heureusement Vostre Sainctete au regime et gouvernement de nostre mere saincte Eglise. Escript le x1_]° novembre 1595. I Vostre tres devot et affectionne fils, HENRY., [1595. — 12 ivov1a1»1Br E.] ——II“‘°. • i Cop. ; —B. R. Fonds Béthune, Ms. 893lt, fol. ln verso. il i v A NDSTRE SAINCT PERE LE PAPE. ` Tres Sainct Pere, J’ay chargé ce porteur d’une autre lettre, laquelle il presentera a Vostre Saincteté avec d’()ssat, quand Elle aura agreable qu’ils s’acquittent de celle que je leur ay commise ; de sorte que je ne ' luy escris celle-cy de ma main, que pour supplier Vostre Saincteté, A autant aflectueusement qu’il m’est possible, de prendre entiere liance ' et asseurance de la foy qu’il luy donnera de ma part et de l’honneu1 que je luy veulx rendre, croyant, s’il luy plaist, que, si je n’avois inten- tion de meriter les bonnes graces et faveurs de Vostre Sainctete pour . estre utile a, la religion et a la Chrestienté, à fexemple des Roys mes predecesseurs, je ne mlengagerois à Vostre Saincteté ny en la re- cherche de sa bienveillance si librement et. si rondement que je fais. Mes ennemys me peuvent bien passer en artifice et dissimulation, mais non en franchise et candeur. Aussy j’ay ma principale Iiance en Dieu et en la bonté et justice de Vostre. Saincteté contre les intentions ' A et la puissance qu'ils ont par delà; et Vostre Sainctete ne trouvera jamais service et assistance plus lidele d’eux pour le Sainct Siege et le bien de la Chrestiente, qu’Elle fera moy, nfhonorant de sa pa- ternelle benediction et de ses saincts commandemens ; car je pre- ` feray tousjours futilitél publique à tous interests particuliers ; ce que i Vostre Saincteté sçait _qu’ils n'ont pas tousjours praticqué cy-devant, et qu’ils refusent encore de faireà present au besoing extresme que la Chrestiente en a ; comme luy exposera plus amplement ce mieu
