1 DE HENRI IV ; 959 vous aves par dela l’estat de la recette et despense du taillon de la presente année que vous avés faict, devant nostre separation : revoyés-le, et jugés si vous pourrés y adjoindre la compagnie du dict marquis, et en ordonnez ; car _j’approuveray tousjours ce que vous eniferés, tant parce que je suis asseuré que vous ne ordonnerés rien qui ne soit utile et raisonnable, que parce que je me repose entierement sur vous de la dispensation des dicts deniers. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous avt en sa saincte garde. Escript a Nantes, le XVI]'! jour d’avril 1598. i V HENRY. I p on msurvurs. N I598. — 1 7 AVRIL. —— II“‘°. _ Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9068, fol. Ao recto. E A MONS" DE BEAULIEU', consexrtnn au Mou eousmi. nœsmr nr sneunrmm ne Mns commnnnmms. Mons' de Beaulieu, Tenés main qu’il soit pourveu à ce que _j’escris à mon cousin le Connestable, par la lettre que vous trouverés avec la presente, et principalement à faire fournir du pain aux quarante enseignes que les Estats vouloient payer ; car si on continue à leur refuser le pain sans leur donner de l’argent, il fauldra qu’ils aban- donnent leurs enseignes et qu’ils perissent bien tost : chose qui arri- veroit tres mal à propos pour 1non service, sur les occasions qui se presentent ; au moyen de quoy je vous prie surmonter les clifncultez qui pourroient empesclier la dicte fourniture, du moins jusques à ce que je sois par dela, où je persevere à voulloir retourner bien tost, me donner advis de l’ordre que vous y aurés donne, et vous me ferés service tres agreable : priant Dieu qulil vous avt, Mons' de Beaulieu, en sa saincte garde. Escript à Nantes, le XVI]`: jour d’avril 1598.
' ne Neurvitra. ‘ C’est le secrétaire d`État Buzé, seigneur de Beaulieu.
