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pourquoy je vous envoye ce courrier, lequel je vous prie de me ren- voyer en toute diligence pour me delivrer de ceste anxieté, qui est plus grande que je ne vous puis representer par escript ; et doresnavant ne laictes faulte de m’escrire_ par la poste, de deux jours l’un. Quand vous 11’auriés a me faire sçavoir aultre chose que l’estat de vostre dis- position, pour le moins sçauray-je qu’il ne sera rien survenu de nou- veau dont je doibve estre en peine. Je prie Dieu, Mess", qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Du dernier avril 1598. ` . HENRY. « 1598. - 2 Mu. J Cop. — B. N. Fonids Béthune, Ms. 8972, fol. 36 verso. — Même fonds, Ms. 3972-2, fol. nlno verso. — Fonds Brienne, Ms. 66, fol. 180 recto. — Fonds Fontanieu, Ms. P. 7li. —; Suppl. fr. Ms. 1003-s. .. ' Imprimé. - Ménioires et correspondance de du Plessi.s—Momay, 182(1, in-8°, t. VIII, p. A30. [A M. DE LESDIGUIÈBES.] Mons" de Lesdiguieres, Vous avés esté adverty de la negociation de la paix qui se traicte a Vervins entre mes ambassadeurs et ceux du roy d’Espagne et du duc de Savoye. Les choses ont passé si avant, qu’il a esté accordé qu’il ne sera rien entrepris ny faict acte d’hosti— I lité les uns sur les aultres, d’un mois à compter d’aujourd'buy 11€jOLII‘ du present. Partant, je vous prie de Yobserver de vostre costé, le dict - duc vous donnant asseurance de faire le semblable du. sien ; et je vous feray sçavoir dedans le dict temps ce que vous aurés a faire pour i mon service, me donnant advis de la reception de la presente. Je prie Dieu, Mons" de Lesdiguieres, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à le lle may 150.8. ` HENRY.
