Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/304

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« DE HENRI’IV. 279 vous trouver pour vous dire qulesperant le reduire à mon service, sur l’advis que j'ay eu que quelquesmns de masagudas sont allez pour ~ le forcer en sa maison et le prendre, vous y depescbiés quelqu’un _ pour leur commander de ne rien entreprendre contre luy ny sa mai- son ; baillant à ce gentil—homme quelqu’un des vostres, que ceulx de ._ mes gardes cognoissent ; alfin qu’ils ne luy facent aulcun desplaisir. J’espere de vous voir tantost. Bon jour, brave Grillon. Ce vendredy matin,? xvu_]° aoust, aux Marches, ` ' _ HENRY. . . [l 6()O.] — 18 AoûT.—¢-IIl‘“°. l I ‘ . Imprimé.`- (Economies myalès, édityorîg. t. I, chap. 9S. ‘, _ V ’_ [A M._ ne BOSNY.], _‘ Mon amy,.Je vous faislce mot pour vous dire, suivant ce que vous manday dernierement par Fresnes, que je veux que vous faciès — delibvrer la quittance de l’oHice de conseiller eh ma court de Parle-` ment de Paris que faict le jeune Chauvelin, avec la dispense des qua- rantejours, moyennant la somme de quatre mil escuz comptant, que l'on fera bailler au tresorier de mes parties casuelles, laquelle servira bien maintenant pour mon armée. J’escris le mesme a m' le Chance- lier, allin que de sa part il ne face aulcune difficulté de sceller les lettres necessaires : et ceste-cy._nlestant à aultre fin, Dieu vous ayt en sa garde. Ce xv11_]° aoust, aux Marches. i i . ‘ ’ HENRY., . Toutesfois, je ne veuxen cecy rien faire qui prejudicie à ceulx de la` Religion ny à ce qui leur a esté promis ; mais si on ne leurfaict point de tort, ces quatre mil escuz vous serviront., bien ; car croyés - que je n’en veux rien pour moy,. ny pour d’aultres, quoy qu'on'vous ayt dit. — ' ‘ Cette lettre était de la main du Roi'. `