Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/305

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[1600. 18. Aoûr. — IV". '—` .

Orig. autographe. 5 Biblioth. imper. de Saint-Pétersbourg, Ms. 886, lettre 81. Copie transmise par M. Houat.

A'iMONS“ DE BELLIEVBE.

cimzcntinn on ramer.

Mons' le chancelier, Suivant ce que je vous manday dernièrement par Fresnes, touchant l’oIlice de conseiller en ma court de parlement de Paris que resigne Chauvelinle îeune, avec la dispense de’quarante jours, je vous fais ce mot pour vous dire que si cella ne prejudicie — aucunement à ceulx de la Religion et à ce qui leur a_ esté promis, je veux que l’on delibvre la quittance moyennant la somme de quatre _ mil escuz, que l’on doit payer comptant en mes parties casuelles. Car ceste somme-là servira merveilleusement pour mon armée. Vous ne ferés donc aucune difliculté den faire les ex editions necessaires, "I . P comme chose que Je veulx. (leste—cy n’estant à aultre fin, D1eu_vous ayt, Mons" lechancellier, en sa garde. (le XV1l‘]c aoust, aux Marches. ` i _` . HENRY.

1600.l—18 AOUT.—Vm°. ‘ D Orig. autographe. — Biblioth : impér. Saint-Pétersbourg, Ms. 886, lettre 81. Copie transmise par M. Houat.

A MQNSR DE BELLIEVBE.

cxmvcntinn on rames.

Monsr le chancelier, Je vous fais encore ce mot pour vous dire ` que, suivant ce que je. vous ay cy—devant mandé, d’escrire en v_ostre nom à `ceulx de ma 'court de parlement de Toulouse, pour la verification de deux ollices de_ conseillers en chacun siege presidial de Languedoc, quevous le faciès, les asseurant parles vostres que je n’a faict aucun don de la finance ui roviendra des dicts offices à personne, ams que je suis resolu de m’en aider pour la guerre de