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LETTRES MISSIVES


Je respondis, au reste, à tous les points'_de_ vos dictes deux lettres par ma dicte derniere depesche, excepteà ce que‘vous m’aviés es- A cript pour le s' de St-André pour le gouvernement de Montpellier, dont je vous aurois envoyé Yexpedition', n’estoit que depuis peu de . jours, _i’ay sceu que ceux de la dicte ville ayant esté advcrtys que je voulois pourveoir quelqulun de ceste charge, ils se sont. resolus de me supplier de me continuer plustost le" s' _de Pusols Dufaurl, qui ~ . en a esté cy-devant pourveu, que nul autre ; ce que _i'ay estimé qu’il seroit bpn de leur accorder, tant parce que le dict s'" de Pusols _ est fort homme de bien et m’a esté presente de vostre main, que parce qulil eust eu quelque juste subject de se plaindre de slen voir privé pour en pourveoir un autre. J’en auendray toutesfois vostre ad- vis, que je pourray bien avoir avant que les depputez de la dicte ville de Montpellier, que l’on ma dict estre en chemin pour venir icy, y soyent arrivez, ou pour le moins depeschez 2. Mon cousin le mareschal.d’Ornano a envoyé icy vers moy 'pour s’excuser du voyage que je luy avois mandéde faire par deçà et me supplier de vouloir resouldre l’all’aire en son absence, et qu’il l’ap ; prouvera et signera tout tel quej e en ordonneray, et accompagne cela de quelques raisonsiqui sont assez legeres. Je luy ay aussy respondu qu’il estoit necessaire qu’il list le dict voyage, et que cela ne se pouvoit resouldre qu’il ne fust present, comme fera mon cousin le duc d’Espernon, qui est arrivé icy d’hier au soir. Je m’asseure qu’il satis- fera et se rendra icy au plus tard dans le xv° du prochain, auquel ` temps je desire aussy que vous vous y retourniés, car cest allaire ne ' `se peut bien terminer que en vostre prese_nce, et neantmoins il im- I porte', pour mon service, qulil se finisse promptement ; Cest ce que " Pusolsiest écrit ici au lieu de Pujols, le lit gouverneur de_Montpellier. ll était 'qu`0n lit ci-après dans la lettre du 30 avril iils de Pierre du F aur, président à mor- ` . et dans celle du 20`juillet. Arnaud du tier au parlement de Toulouse, et de Gau- Faur, seigneur de Pujols en Agenois, avait side d’Ondes, héritière de Pibrac. _ été gentilhomme de la chambre du'roi 2 Soycnt depeschez signifie ici aque leur dc.Navarre, qui parvenant à la couronne, afl’ai1 e ait été expédiée en cour.