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DE HENRI IV.
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l6()l.—— 25MA1. _ imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. 8.' . [A M. DE BOSNY.] Mon Cousin, J’escrivis à-ceulx de mon conseil des iinances, le xx° de ce mois, l’advis que j’avois eu de l’arrivée en ma ville de Lyon _ des deux ambassadeurs que la seigneurie de Venise envoye vers moy], ailin qu’ils advisentà donner ordre à leur reception, logement et traic— ` tement, leur mandant que je voulois qu’i~l en fust usé comme envers les s"" Gradenigo et Delphin, qui me furent envoyez par la mesme I Bespublique aprés mon.entrée en ma bonne ville de Paris ; eux y (entre lesquels est encore le_ s' Delphin) venant pour me visiter, tant sur le faict de la paix que sur celuy de mon mariage : à quoy j'estime que les dicts s’* de 1non conseil et vous, anrés pourveu, Toutesfois, _ comme c’est chose qui importe à ma dignité et à mon service, et que j’ay esté adverty qu’ils doivent arriver au_jourd’huy ou demain en ma ville d’Orleans, _i’ay voulu vous rafraichir ce commandement, allin que vous donniés ordre que mon intentionsoit en cecy suivye et ell’ectuée comme il convient. Vous preparerés aussy les deux presens‘qu’il faut faire aux dicts ambassadeurs quand nous les licencierons ; ce que je fais estat de faire le plus tost que je pourray, ayant rnandé à leur am— bassadeur ordinaire qu’il advertisse les aultres qu’ils prennent le droict chemin, d’Orleans en ma dicte ville de Paris ; tellement que j’estime qu’ils y arriveront bien tost ;`ce que je vous mande, aflrin que vous don- niés ordre que vous nysoyés surpris. Je m'en repose donc principa- lement sur vous : et prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa ' « La serenissime seigneurie de Venise avec Sa Majesté de ces deux grandes vic- ` emporte l’honneur d’avoir esté tousjours toires qu’il venoit d`0btenir, Tune en Sa- la premiere ‘à se resjouir des bonnes for- voie`, et l’autre, plus grande, à Florence z IUHCS arrivées au Roy Bil à la FPRIICC. La ceste—là parles &I’II1CS de VUICEID, Gt CCSiC seigneurie ne manqua pas d’envoyer au cy par les armes de Venus. » (Ln Gama, Boy ses ambassadeurs, qu'il reçut à Fon- Decade du my Henry le Grand, livre hu1`c—_ ~ ' taine-Belle Eau, lesquels se conjouïrent tiesme.) `