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est, pour les raisons que je vous ay escriptes. Quand ce Seigneu1 se plaindraà moy de la guerre que luy fait le dict duc, soubs l’autorité de l’Empereur, duquel il est subject, que fera-t—il autre chose, en mlofiensant, que d’esmouvoir contre luy pour tousiours non-se1.ile- . ment le dict duc de Mercure, mais aussy tant de bons capitaines et soldats dont mon Royaume abonde. Je ne pense pas qu'il prenne si nianvais conseil. Toutesfois, vous serés soigneux de nfadvertir de ce qui s’y passera. ' i ‘ Le grand maistre de Malthe, est àpresent françois, vouldroit que vous eussiés bonne correspondance avec luy, comme il a escript que llaviés eu autresfois avec Verdale ; ce queje n’ay voulu com- mander, que vous ne m’ayés donné advis si c’est chose que vous puissiés faire sans prejudicier à vostre charge et à mon service. Par tant, esclaircissés m’en par vos premieres. Au demeurant, j’ay delibere de tenir et mettre _un agentà Baguse, qui puisse recueillir et adresser nos depesches, allin qu’elles ne despendent plusde la volonté d’au ¢ truy, ayant sceu par vos dernieres combien de temps vous aviés passé sans en recevoir, et le prejudice que mon service en reçoit, qui sera tout ceoque je vous en escriray, priant Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le x1x°-jour de janvier 1602. i HENRY. - 1602. — 2 1 Jzmvina. —l I". _ Orig. — - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9084, fol. 13. _ Cop. —Suppl. fr. Ms. 1009-2. , A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, L PAIR ET CONNESTABLE DE FRANCE, GOUIERNBUB ET MON LIEDCTENÀNT GENERAL" EN LANGUEDOC. _ Mon Cousin, lceluy qui fait à present mes allaires en Hespaigne m’a adverty que le roy d’Hespaigne et son conseil, pour laire cognoistre qu’ils desirent Yentretien de la paix, et se purger du reproche qui leur a esté faict du mauvais traictement que y ont cy=devant receu les mar-
