i J DE HENRIIV. 535 chans francois, qu’ils ont faict, une ordonnance generale, qu’ils ont en- voyée en tous leursports, par laquelle ils déclarent leur bonne inten- tion à l’observation de la dicte paix, avec commandement exprès que es dicts ports les François, leurs vaisseaux et marchandises y soyent bien receus et gratieusement traictez, comme vous` verrés par la copie de la dicte ordonnance, qui m’a esté envoyée ; laquelle je vous envoye avec ceste—cy. Vous recognoistrés qu’ils y ont mis ceste clause : Pou1 —' veu que ce soit sans que nos dicts F rancois meslent leurs alïaires avec les Anglois, Flamans et aultres leurs ennemys ; qui est que les. mar- chandises qu'ils porteront nïappartiennent point à leurs dicts ennemys. Ce que nos dicts François doivent soigneusement observer, aflin de ne leur donner subject de les rnaltraicter. Ayant estimé qu’il 'est neces- saire qu’ils en soyet advertys, pour ne se mettre pas en peril, pour ceste occasion il sera à propos que vous envoyés copie de la dicte ordon- nance à mes olliciers en tous les ports et havresde vostre gouverne? ment, et leurs mandés qu’ils donnent- ordre de la faire sçavoir à tous ceulx qui trallicquent en Hespaigne, et pareillement leur faire com- prendre la consequence de la dicte close, pour y pourveoir de leur _ part, advertissant les dicts olliciers de ne faire de la dicte ordonnance d’Hespaigne aucune publication publicque, maisseulement de la com- municquer aux dicts marchans, traflicquans es dicts pays ; qui est toute mon intention de ceste cy, laquelle n’estant à autre effect, je ne vous feray plus longue : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris, ce xxf janvier 1602. _ HENRY. _ ronenr. [1602.] — 21 JANVIER. — Il"“°. Imprimé. — OEconomic.s royales, édit. orig. t. I,.chap. 98. - I i [A M. DE BOSNY.] Mon amy, Je monte à cheval pour m’en aller courre un cerf à Mar- 1 coussis. Je vous prie mettre lin à ce qu’il fault pour le mariage _de la
