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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/736

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DE HENRI IV.


seil que eust sceu prendre m' de Bouillon est celuy qu'il a pris, au lieu de me venir trouver pour se justifier de ce dont il estoit accusé, comme je luy avois mandé,.et luy m’avoit escript qu’il partiroit sans — faulte le xxv1° du passéipour cest eiiect ‘. Le dict du Maurier vous fera entendre ce queje luy ay commandé, de quoy vous le croirés comme moy-mesme, _ qui prie Dieu vous avoir, Mons' du Plessis, en sa saincte et digne garde. Ce vj° decembre, à Fontainebleau, `_ ' ' ' ' HBENBY. — _ ' 1602. — 7 nÉcnMnr.n. — I“’. _ Orig. — Arch. du grand-duc de Hesse-Cassel. . Imprimé. -- Correspondance inédite de Henri I V avec Maurice le Savant, publiée par M. DE Romtm., . Paris, 18Ao, in-8°, p. 89. . A MON COUSIN LE LANDOBÀI/E DE H_ESSE. - Mon Cousin, Vous aurés sceu par ma lettre du xx1j° du mois passé, ue "a adressée au s" de Bon ars, `la eine en la uelle "estois d’avoir ., l ., trouvé le duc de Bouillon meslé aux depositions des complices de la conspirationdu duc de, Biron, et la lettre que j’avois advisé luy ese j crire sur ce subject, à laquelle miayant faict la response dont j’ay com— . I I I ' . i ' mande vous estre envoye un double avec la presente, je m’attendo1s ’. Voici cette réponse du duc de Bouil- chart, mais mon indisposition ne me per- lon,: j met de courre la poste. Mais je partiray, « Sire, ' sans delay aucun, lé—xxv1° de ce mois, ` pour « Je ressens à grand honneur le com- aller à plus grandes journéesfet prendray mandement qu'il plait à Yostre Majesté me la poste aussy tost que je seray hors de faire, et à grand malheur que je sois ac- ceste traverse, ou les postes seront tour- cusé envers Elle et son Royaume. Vostre nées ; ayant mon contentement, qui ne me croyance, Sire, ne se laissant surprendre lairra en repos que je ne l'aye satisfaict en et me gardant, comme il luy plait m’as- en recevant les tesmoignages de_Vostre seurer, les oflices d’un maistre et amy, je Majesté, qu'en desire E . ' promets (P18 VOSÈPB Majesté cognoistra (IUC ‘ ~ Son tres humble et tres obcîssant, tres fîdelle je n'ay jamais eu, non ellect, mais seule-, ’“l’ l°°‘°‘ °°"l°°“’ i ment pensée qui se trouvast à Vostre Ma-‘ “HENP*Y DE LA TOUR ' jesté faire desservice. Je fus party avec Bi- «_A Turenne, le xx1j° novembre. »