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et bienveillance. A tant, nous prions Dieu ; Tres haute, tres excellente et tres puissante princesse, nostre tres chere et tres ameelôonne ' 1 sœur et cousine, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript, à Monceaux, le xx_]° dioctobre 1598. ‘ ' p - . Vostre bon frere et cousin, ` . . 1598.- 21 ocroema. —II“‘°. ' J j I Origi. - Musée-britannique, Mss. Égcrton,'vol. V, Fol. 65. Transcription de M. Delpil. ' i _` A MONÉ•“ DE LUSSAN, ° commzninr noue Mou smivicz ns <vn.i.n nr cmsrniu ne NANTES, mv mnsnmcn nu nui : DE VENDOQME, MON FILS NATUBEL, I Mons' de Lussan, J’ay veu par vostre lettre du 1Xc de ce- mois la plaincte que vous faictes du maire de ma ville de Nantes et des ofliciers du corps d’icelle, et d’aulcuns habitans, pour siestre comportez en_ vostre endroict aultrensient qu’ils..ne doilovent, et pour ne vous avoir faict raison des insolences dont ont usé aulcuns des habitans de la dicte ville à Yendroict d’un des vostres. Je ne puis que je ne blasme ce qu’ils ont iaict, et que je n’aye `desaérealàle ceste mauvaise intelli- gence qui est entre vous et les liabitans d’e ma dicte ville.; laquelle. me desplairoit encorcs davantage, si je voyois que le subject procedast de quelque occasion importantà mon service. Ce qui est prevenu i de la dispute de l’un des habitans avec l’un des vostres devoit estre coxnposé amiablement, tant par la prudence que vous y avés peu ap- porter, que par le respect qui vous est deulJ,'tenant le lieu auquel vous estes constitué pour mon service. Jlescrisaux maire et esclievins ( de ma dicte ville ce que j’estin1e estre sur ce de leur debvoir, aün _ qu’ils nemanquent à se coinporter selon ma volonté en ce qui vous concerneet despend de vostrecharge. Je desire aussy que de vostre part vous y apportiés vostre prudence accoustuniée. En ce qui pour- roit arriver par l’_i'mprudence de quelques luabitans, vous leur remons— trerés plustost ce qui est .de leur debvoir, que d’entrer en dispute ; LBTTHES DE HENRI IV. — V. 8