tant, je vous prieray de le crere, et que je vous ai1ne de tout mon
A cœur. A Dieu, ma tante, lequel je prie vous avoir en sa saincte et
digne garde. . —
- HENRY.
L . [1598. — ll nÉcEMr.nE.]—IV°‘°. A _
Minute. — B. N. Fonds Du Puy, Ms. 407, T0]. 31 verso. l
. Cop. — Supp]. Fr. Ms. lOO9-3. i
[A. MADAME UANGOULÉME.] E
Ma sœur, Vous m’avés faict un extresme plaisir de vous estre em-
ployée pour le mariage de mon .cousin le duc de Nemours avec ma
cousine de Lon ueville, ains ue "a reco neui ar la vostre, ue le
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s" Le Geay m'a rendue, et ce qu’1l m’en a [dict de vostre part. Mais
pour ce que je seray tres ayse d’y voir une fin, connue chose que je
desire, et pour le contentement _de’l’tm et de l’autre, je veux estre —
juge du diiterend qui est entre les meres ; car [ordonne que ma tante
de Longueville baillera xxvm mil livres de rente, et que ma tante de
Nemours s’en contentera, ains ue "a commandé à m' de Ville-
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roy de le faire entendrede ma part. Aydés-moy à mettre fin à cest
aiiaire, et je m’asseure, que tous en demeureront si contens, qu'ils
‘ nous voudront mal et ennuy de ce que plus tost nous ne leur avons
procuré ce contentement. Croyés au` demeurant que je vous aime bien,
et que je suis et seray tousjours . `
Vostre bon frere, " i
[1598.] ll _DÉ(}EI\lBHE. — V"". U - T
Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune,. Ms. 879lt, Poi.'1/41.
A MA COUSINE LA DUCHESSE DE NEVERS.
` Ma cousine, J’ay-commandé à ce porteur, que [envoye devers ma
niepce, vostre fille, de vous visiter de ma part, vous dire de `mes
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LETTRES MISSIVES
