Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/161

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DE HENRI IV. IÃL9 quelle nous vous prions de continuer, aux Occasions qui se pourront- presenter, à favoriser les affaires de nostre cousin le duc de Longueville, seigneur souverain de la dicte ville de Neufchastel, lequel nous affec- tionons grandement, tant parce qu'il est nostre parent, q—u’à cause de son bas aage, qui nous oblige davantage d'en prendre le soing et pro- tection comme nous avons faict, ayant à ceste lin commande au s' de Vic, conseiller en nostre conseil d’Estat et nostre ambassadeur en Suisse, , de s’employer pour les affaires de nostre dict cousin comme pour les nostres propres, auquel par tant vous adjousterés foy en ce qu’il vous dira de nostre part : priant Dieu, Tres chers et grands amys, alliez et ` confederez, qu’il vous ayt en s tres saincte et digne garde. Escript à S‘—Germain-en-Laye, le x° jour d’aoust 1603.

HENRY.

‘ - - on mzurvirua. [1603.]- 10 Aoûr. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-3. (D’après Fautographe qui était dans l’ancien cabinet — ' Joly de Fleury.) _ [AU COMTE DE S" PAUL.] Mon Cousin, J’ay veu les lettres que mess" de Brissac et de la Bo- chepot 111'ont apportées de vous ; je les ay ouys sur faffaire qu’ils ` avo1ent en charge ; en quoy Je ne Vois qulune continuation de desobe1s— sance au comte de Soissons, avec des plaintes de moy plus pleines d’a- nimosité que de verité. Je ne scay quel plaisir il prend de m’offenser chez moy. Conseillés—luy de s’en aller chez luy passer sa colere ‘, car ‘ Cette colère du comte de- Soissons royales ; nous n’en citerons que ce qui est était contre Rosny, pour avoir empêché, nécessaire pour expliquer faffaire du fetablissement d’un impôt que ce prince comte de Soissons. avait obtenu du Roi à son profit. Quelque « Madame de Verneuil, disent les secré- temps après, Sully eut avec la marquise taires de Sully, vous vint voir pour ses de Verneuil, pour un sujet semblable, affaires, rfestant pas neantmoins trop con- une altercation, dont le récit est un des tente de vous. Elle vous trouva comme endroits les plus connus des (Economies vous sortiez de vostre petit cabinet pour