DE HENRI IV. 167 envers mes amys, ny de souvenance et recognoissance des plaisirs que j'en ay receus au besoin que jlen ay eu, quoy que donnent a entendre aucuns qui s’eH’orcentà descrier mes actions pour couvrir leurs laultes. Le dict VVidemarker vous dira le surplus, et je vous prie me faire sçavoir vostre advis et response sur les poincts qu'il vous represen- tera de ma part, le plus tost qu’il vous sera possible ; et je vous adver- J tiray, finissant la presente, de la reception de la vostre du XXIVQ du_ mois de juillet, receue par le messager qui vous porta la mienne du xv° du dict mois. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde et protection. Escript à S* Germain en Laye, le xxvif ` jour de septembre 1603. [l603. — 28 SEPTEMBRE.] _ Cop. — B. N. Fonds Brienne, Ms. 39, fol. 250 verso. ' M. DE BEAUMONT.] i V Mons' de Beaumont, Je vous escris la presente plus pour vous asseurer demon arrivée en ce lieu en bonne santé, graces à Dieu, et de la reception de vostre lettre du Xl1° de ce mois, apportée par la ' Pierre, qui arriva icy le xxv°, que pour autre subject que j’aye de vous i faire aucun commandement ; car je n’ay rien à vous ordonner sur vostre dicte lettre, qui m’a delivré de la peine où j’estois pour le long ‘ temps qui s’estoit passé sans en recevoir, craignant qu’il fust arrivé quelque accident en vostre maison durant ceste contagion, qui vous, retinst d’escrire, de quoy j’ay esté tres aise d’estre esclaircy, comme ide la bonne reception faicte par le roy d’Angleterre, mon bon frere, au s' de Vitry, et qu’il l’ayt bien contenté par ses discours et actions au faict de la chasse ; car je l’avois envoyé vers luy pour cela, comme pour luy tesmoigner de plus en plus la continuation de mon amitié par ceste amiable et familiere communication de l'exercic qui nous est le plus agreable et allectionné. J’attendray doncques le retour du dict s’ de Vitry en bonne devotion, pour sçavoir par son rapport comme l
